Ci-dessous veuillez retrouver le détail complet des questions que nous recevons fréquemment.
Malgré tout, s’il vous reste une question persistante : Envoyez-nous un petit mail.
Le Val’heureux ne change rien à la comptabilité du commerce. D’un point de vue comptable, quand un V entre dans la caisse, c’est comme si un € entrait dans la caisse. La parité de 1 € = 1 V a été choisie pour faciliter la gestion du V et surtout pour faciliter la vie des commerçants et des producteurs partenaires. Il n’y a donc aucun souci avec la TVA ou les impôts. Il est à noter que, contrairement à certaines idées reçues, la parité 1 € = 1 V n’enlève rien à l’efficacité et aux vertus du Val’heureux.
Un tel projet met du temps à se construire. Pour l’instant, un commerçant qui a trop de Val’heureux en caisse et qui ne sait pas comment les faire circuler peut demander à l’ASBL le Val’heureux de lui reconvertir gratuitement ses V contre des €. Plus tard, quand davantage de boucles économiques seront établies et que les commerçants auront des possibilités de payer leurs fournisseurs en V, l’assemblée générale, dont les commerçants partenaires font partie, pourra éventuellement décider de faire payer des frais de change (uniquement pour des reconversions de Val’heureux en euros) pour décourager les commerçants de faire sortir des V du système. C’est l’assemblée générale qui pourra aussi décider également d’éventuelles exceptions pour certains secteurs (exemple, les bijouteries, parce que les bijoutiers ont peu de fournisseurs locaux – il faudra néanmoins examiner les autres possibilités de faire circuler le V). Aujourd’hui, le Val’heureux est toujours dans sa phase de démarrage (lancer une monnaie citoyenne et reconstruire un système économique local prend du temps !) et il n’y a encore que peu de producteurs dans le système, donc aucun frais de reconversion n’est envisagé. De plus, une version « électronique » du Val’heureux est en chantier (PC banking, smartphone et SMS). Il permettra d’encore mieux faire circuler la monnaie. Des verrous seront levés. La question des frais sera alors peut-être posée à l’assemblée générale.
Le V est lancé depuis juin 2014 et les commerçants ne se plaignent pas. De temps en temps, des commerçants regrettent de ne pas voir davantage de gens payer en Val’heureux. C’est normal. Le V est toujours dans sa phase de démarrage. En comparaison avec la taille de l’économie régionale, il y a encore peu de V en circulation. Aujourd’hui, l’important est de créer le réseau et de soutenir la mise en place d’une économie plus durable qui soutient les commerces de proximité et les petits producteurs régionaux. Quand viendra le moment où plus de V seront dépensés dans les commerces, il y aura aussi plus de possibilités de les dépenser chez des fournisseurs, et plus de clients voudront aussi récupérer des V. À ce moment, l’afflux de V ne sera donc pas un problème. Au contraire, le V prendra tout son sens.
Bien entendu. Le V est un outil économique au service de l’économie locale et du développement durable mais est aussi et surtout un outil au service de la souveraineté économique. Autrement dit, le V est une manière pour les citoyens et les commerçants de se réapproprier la gestion de l’économie locale. Les promoteurs du V souhaitent qu’un maximum de commerçants et de producteurs partenaires et d’utilisateurs s’investissent dans la réflexion et le développement du V. Les commerçants partenaires font partie de l’assemblée générale, pourront, s’ils le désirent, être élus au conseil d’administration, et peuvent apporter toutes les réflexions et critiques et proposer toutes les améliorations qu’ils souhaiteraient. Le V fonctionnera encore mieux si les commerçants et les citoyens se l’approprient.
- Visibilité et promotion faite par l’ASBL « le Val’heureux », notamment via le répertoire des prestataires partenaires, les flyers, le site, la page Facebook, les passages dans la presse et via les événements auxquels l’ASBL participe ou organisés par elle ;
- affirmation de l’identité (développement durable et local) et différenciation par rapport à la grande distribution ;
- fidélisation de la clientèle ;
- possibilité de simplification des systèmes de « cartes de fidélité » ;Notons qu’il serait intéressant que les commerçants, au lieu de faire une ristourne pour remercier la fidélité de leur client, rendent l’équivalent de cette ristourne en Val’heureux. C’est bon pour le client, qui bénéficie toujours d’un cadeau, c’est bon pour le système Val’heureux puisque ça stimule la circulation de la monnaie et, enfin, c’est bon pour le commerçant qui ne perd pas, purement et simplement, le montant de sa ristourne puisque les Val’heureux offerts par le commerçant, ou par un autre membre du système, vont revenir au commerçant.
- intégration à un réseau de clients partagés avec les autres partenaires du système et un élargissement de la clientèle ;
- mise en réseau avec d’autres partenaires (dont des producteurs ou des fournisseurs) qui privilégient les objectifs du Val’heureux ;
- le Val’heureux a pour objectif de dynamiser le commerce local et donc de soutenir les petits entrepreneurs ;
- profiter des actions lancées par l’ASBL le Val’heureux comme par exemple l’enveloppe cadeau lors des fêtes de fin d’année (V dépensés dans le réseau, évidemment !).
Avoir deux séries de billets différents en circulation, c’est un peu confus. D’autant plus que les billets n’ont pas les mêmes dimensions ni le même style graphique. Mettre les anciens billets à la retraite permet de clarifier les choses.
Ensuite, gérer deux séries en parallèle représente un certain travail pour l’ASBL du Val’heureux, et nous aimerions pouvoir libérer du temps et de l’énergie (entièrement bénévoles) pour les consacrer à des choses plus importantes pour le projet, comme par exemple le réseau de commerçants qui ne cesse de grandir.
Non. Les anciens billets de Valeureux garderont toujours leur valeur. Mais nous vous conseillons de les échanger contre des nouveaux. Pour cela, contactez directement l’ASBL, ou venez à l’un de nos évènements (comme par exemple les apéros du Val’heureux).
Ils sont tous rassemblés par une personne responsable au sein de l’ASBL. Ensuite, ils sont tous scrupuleusement recomptés plusieurs fois, un par un, par trois personnes différentes, puis nous les sortons officiellement de la circulation au niveau comptable. Enfin, ils sont physiquement détruits et rejoignent le paradis des monnaies locales, après presque cinq ans de bons et loyaux services 🙂
Bien sûr ! Vous pouvez tout à fait garder des anciens billets si vous le souhaitez. Gardez juste à l’esprit que cela reste de « vrais » sous, et qu’ils resteront toujours échangeables dans le futur.
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